#partagetonféminisme Jour 03 - Revalorisation historique

Jour 3 de #partagetonféminisme, et aujourd’hui nous nous retrouvons pour parler de revalorisation historique ! Kesako ? Rappelez-vous de vos cours d’histoire quand vous étiez en primaire, au collège ou même au lycée… Où étaient les femmes ? Peut-être vous vous êtes posé.es la question, eh bien voici quelques tentatives de réponses.


Mais avant de présenter, quel intérêt de revaloriser les figures historiques féminines dans l’histoire, maintenant ? (Pas terrible comme question, je vous l’avoue). Le but c’est juste de démontrer que les femmes ont toujours été là, présentes dans l’histoire même voir actrices de celle-ci! Et pas seulement pour être une empoisonneuse de renom, ou alors une reine frigide et pourquoi pas une beauté sulfureuse du peuple… ! (Vous voyez les clichés ?!)


Avec Les grandes oubliées de Titiou Lecoq, vous lisez un essai historique, et légèrement ironique, sur le processus d’invisibilisation et de discrimination des femmes dans l’histoire européenne, avec plus de précisions sur la française. Depuis la Préhistoire, il y a eu des femmes avec du pouvoir économique, politique et humanitaire. Les présenter maintenant permet aux femmes de reprendre confiance, qu’elles peuvent agir dès aujourd’hui pour demain. Le monde est aussi à elles !


Le seul point qui me semble important à souligner est que Titiou Lecoq parle d’Histoire alors qu’il aurait été judicieux de parler d’histoire occidentale. Car Histoire avec un h majuscule est une construction européenne pour se positionner de manière supérieure aux autres histoires. Et le terme femmes est trop génériques quand la plupart des portraits qu’elle dresse sont majoritairement blanc bourgeois et européens. Bon après le titre aurait été à rallonge, je vous l’accorde !


Pour les plus fans de bande-dessinée, je vous propose la série de portraits féminins de Castel et Bocquet, ou les deux tomes des Culottées de Pénélope Bagieu. Dans les deux cas, le trait de crayon et le dynamisme des planches permettent une lecture agréable et entraînante de femmes venant des quatre coins du monde. Diversité de caractères et de destin, plongez dans des histoires de femmes agissantes pour le monde et elles-mêmes. Point commun entre elles: une volonté de fer dans un monde d’hommes. Dressez le portrait d'Olympe de Gouges permet d’abord d’en savoir plus sur la “femme de la révolution française”, mais surtout de dire il y avait des femmes, beaucoup de femmes dans cette révolution ! Et après aussi ! Présentez Joséphine Baker, danseuse et espionne, est faire justice à cette femme qui était plus que ces deux rôles, et surtout qu’elle mérite plus qu’une unique biographie datant de 2007 quand elle rentre au Panthéon.


En dernière proposition, je souhaitais vous présenter Alayo Akinkugbe qui a créé @ablackhistoryofart sur instagram. C’est un compte qui recense des artistes noir.es qui ont été oublié.es ou écarté.es de l’Histoire de l’Art par rapport à leur couleur de peau. C’est une récupération historique suite à la prise de conscience de l’absence de ces artistes au British Museum qui a marqué Alayo Akinkugbe. Souvent cet art est désigné comme primitif, donc n’est pas considéré comme un art tel quel. Ainsi, cela permet de donner de la visibilité et surtout une place parmi les autres artistes du passé, mais cela a aussi un impact sur les jeunes artistes noir.es qui souhaitent se lancer. Voir des modèles qui nous ressemblent ne peut que nous motiver et nous sentir légitime à agir, à créer et à nous exprimer !


Tu es arrivé.e jusque-là ? Merci beaucoup d’avoir lu cet article écrit par @milou_arias, corrigé par @mathilde_litteraire, édité ensemble avec beaucoup de good vibes !

N’hésite pas à partager et à nous dire ce que tu en penses avec le hashtag #partagetonféminisme

Et retrouve l’article d’hier qui portait sur un tour du Monde des  Femmes.

Que du Love !

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