Hello
mes loups, je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes chroniques sur certains livres de la Rentrée littéraire du collectif Anne Carrière / Le Nouvel Attila /
Au force de Vulcain / En Plein Jour.
J’ai
assisté à leur réunion de rentrée littéraire à la Maison de la Poésie et eu un
sac de Service Presse.
Pour ce premier livre, je vais vous parler
de Objet Trouvé de Matthias
Jambon-Puillet
Édition : Anne Carrière
Prix
: 18 €
Sortie
: 24 août 2018
Nombre
de pages : 200 pages
Synopsis : « Le
soir de son enterrement de vie de garçon, Marc disparait, laissant seule sa
fiancée, Nadège, enceinte de leur premier enfant. Trois ans plus tard, alors
que Nadège a refait sa vie, on retrouve Marc : nu, dans une salle de bain, bras
menottés dans le dos. Dans la pièce voisine, quelqu’un est mort – une femme
gainée de cuir. Qui était-elle ? Que s’est-il passé durant ces années ? Et,
surtout, quel futur pour Marc et Nadège ?
Derrière l’énigme
apparente se cache une histoire simple qu’il faut reconstituer, celle de trois
personnes qui se cherchent, se frôlent, et doivent choisir comment mener leur
vie.
Dans ce roman, Matthias
Jambon-Puillet donne à voir un triangle amoureux atypique, qui trouve sa
réalisation dans l’exploration des sexualités alternatives. C’est aussi, en
filigrane, une réflexion sur la masculinité, l’engagement et la quête de la
jouissance. »
Mon
avis
C’est
un premier roman que Matthias Jambon-Puillet nous propose ici, et c’est la
première fois que je lis un livre sur ce sujet de la sexualité alternatives.
Une
écriture assez rythmée et drôle. On est plongé dans un triangle amoureux adulte (ce qui change des triangles amoureux
adolescent niais) où on va suivre les
trois protagonistes dans cette épreuve !
Objet
Trouvé se lit
tout seul, on veut savoir ce qui se passe, pourquoi Marc a disparu brutalement au seuil de sa nouvelle vie
alors qu’il a tout pour être heureux, pourquoi
il est retrouvé nu et bâillonné avec une femme habillée de cuir morte dans la
pièce d’à côté, et comment Nadège
vit tout cela.
Pour un premier roman de l’auteur, je suis agréablement
surprise de la plume et de l’histoire proposée !
Pour ce deuxième livre, je vais vous
parler de Black-Out de Cécile Delarue
Édition : Plein Jour
Prix
: 19 €
Sortie
: 31 août 2018
Nombre
de pages : 200 pages
Synopsis
: « Ça peut sembler loin du sujet, de ce serial killer qui se permet de
buter des femmes en pleine nuit sans être retrouvé pendant des décennies, de
ces cinq, peut-être six autres tueurs en série qui agissent dans la même ville,
de cette centaine de femmes disparues à tout jamais et dont on ignore pour une
grande partie d’entre elles ce qui a pu leur arriver. Mais le racisme, la
police, la violence, les émeutes, c’est au cœur de South Central. Et au cœur de
cette histoire. L’histoire de ces parents, qui doivent se contenter d’un seul
passage des flics pour apprendre que leur fille est morte, et ne jamais en
savoir davantage. » Après avoir travaillé pour France 2, TF1, 13e Rue, BFM…,
Cécile Delarue a tout quitté pour vivre à Los Angeles. Elle collabore notamment
à Marie-Claire et Elle. Elle dresse un portrait saisissant
du Los Angeles des années 90, fait d’émeutes, de crack, de tueurs en série, et
de celui d’aujourd’hui, toujours marqué par la séparation des communautés, la
violence, la défiance envers une police soupçonnée de racisme. Son enquête sur
la découverte d’un tueur est aussi haletante qu’un roman policier. »
Mon avis :
Ce livre à mi-chemin entre l’enquête et
l’essai retrace avec justesse le récit d’un serial killer agissant entre les
années 80 et les années 2000. Ses victimes : des femmes de 15 ans à 43
ans, noires, pauvres, vivant à South Central, LA. Cécile Delarue a déjà fait un
reportage sur cet homme mais, après plusieurs années, décide de s’intéresser
aux victimes. On ne peut pas les oublier.
Elle nous plonge dans cette histoire dès le début, sans tabou, sans détours,
elle pose le cadre et nous emmène
avec elle dans son enquête, dans cette horreur.
A travers cette histoire sordide, Cécile Delarue nous parle d’un système judiciaire à mi-chemin entre
le racisme, le manque de moyens, de temps et de personnels. Les familles des
victimes sont laissées de côtés, sans
explications, on ne les aide pas à faire
le deuil, ils sont noirs, pauvres,
la drogue et la violence sont partout.
J’ai été extrêmement bouleversé par ce livre, je ne pouvais pas le lâcher,
je voulais savoir, comprendre ce qui se passe. Tout est
expliqué, tout est claire, on apprend tout au fur et à mesure, on tremble et on a peur.
A découvrir.
Extraits :
« J’écoute la passion de cette femme,
qui explique calmement qu’elle trouve ça insupportable, que le destin de
milliers de personnes, en l’occurrence des femmes, ne semble pas déranger le
commun des mortels. Pire, qu’elles soient effacées de la conscience
collective. » P.61
« Mais pour elle, chez les victimes
de Lonnie Franklin Jr, il y a autre chose qui les relie, toutes.
C’est leur force.
‘Il suffit d’écouter leurs sœurs, leurs
amies, leur famille parler d’elles. C’étaient des filles qui osaient tout, qui
n’avaient pas peur, des femmes charismatiques, qui avaient leur liberté de
penser et se permettaient de le dire, et qui par malheur étaient tombées dans
la drogue. Mais ce n’étaient pas des filles qui se laissaient faire. Et je crois
que c’est pour ça qu’il les a tuées. Je crois que si elles avaient été plus
soumises, il ne les aurait pas tuées. Il suffit de voir Enietra Washington, la
survivante. Ce n’était pas des faibles femmes. »
Pour ce troisième livre, je vais vous
parler de Et j’abattrai l’arrogance des
Tyrans de Marie-Fleur Albecker
Édition : Aux Forges de Vulcain
Prix
: 18 €
Sortie
: 24 août 2018
Nombre
de pages : 195 pages
Synopsis
: « En 1381, la grande peste et la Guerre de Cent ans ont ruiné le royaume
d’Angleterre. Quand le roi décide d’augmenter les impôts, les paysans se
rebellent. Parmi les héros de cette première révolte occidentale : John Wyclif,
précurseur du protestantisme, Wat Tyler, grand chef de guerre, John Ball,
prêtre vagabond qui prône l’égalité des hommes en s’inspirant de la Bible. Mais
on trouve aussi des femmes, dont Joanna, une Jeanne d’Arc athée, qui n’a pas sa
langue dans la poche et rejoint cette aventure en se disant que, puisque l’on
parle d’égalité, il serait bon de parler d’égalité homme-femme… »
Mon avis :
Nous sommes en 1381, à la fin de la Grande
Peste et la Guerre de Cent ans viennent de finir et ont ruinées l’Angleterre.
Le roi décide d’augmenter les impôts mais le peuple se soulève. Parmi eux, une « Jeanne
d’Arc athée » prend la tête de la révolution.
Un court roman que j’ai lu pendant mon
challenge Semaine à Lire. Et heureusement car je n’ai pas aimé du tout l’histoire ! Je ne comprenais pas du
tout ce qui se passait, on changeait de points de vues comme de chemises, rien
n’était expliqué, tout était flou ! Je ne trouvais aucune cohérence dans l’histoire
ni dans les personnages. Néanmoins, l’écriture
est assez fluide, le livre se laisse
lire et est assez court.
Une déception.
Voilà
pour mes avis ! Je m’arrête là pour l’instant.
Quels
livres vous intéresse ? Dites-moi tout en commentaire.
Mathilde
Littéraire
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